Expert « Limiter les investissements »

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n augmentant de taille, les systèmes se spécialisent. Déléguer l’élevage des génisses se fait aujourd’hui de manière encadrée : les aspects sanitaires, techniques et financiers sont mieux pris en compte. Le temps libéré permet d’être plus efficace sur l’atelier lait. C’est aussi un moyen de diminuer la pression azotée sur les terres, les génisses représentant 20 % des rejets. De plus, les éleveurs de plus de 50 ans sans successeur n’ont pas intérêt à investir dans un nouveau bâtiment. Les surfaces fourragères libérées permettent aussi de constituer davantage de stocks. Sur le terrain, nous constatons que la marge brute des éleveurs qui confient leurs génisses augmente, notamment grâce à un vêlage plus précoce et à un volume de lait supérieur du fait de la place libérée. »

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